Luke Hale || L'espoir de vivre ||

- 7 Avril 1980 : Voici le début de mon histoire, là où j'ai découvert la vie. Mes parents m'attendaient avec impatience, j'ai profité de ma courte semaine, où j'ai découvert plus qu'un souffle qu'une vie, un foyer, la chaleur, l'amour de mes parents, cela personne pourra me l'enlever. Mais parents venaient d'emménager dans ce chalet au bord du bayou, en Géorgie, à Atlanta exactement, c'est dans ce chalet que j'ai fait mes premiers pas, mais dit aussi mes premiers mots, l'un d'eux fut "papa".


7 Septembre 1990 - Brrr l'hiver approche à grands pas, et pourtant cela ne m'empêche pas de faire des courses folles aux coter de mes parents, Cela fait 10ans et demi exactement que je cours, en fait, depuis petit j'adore la sensation de liberté, de courir encore plus vite et toujours plus loin, un des défis que me proposer mon père et que j'adorai relever. Mais j'aime aussi chasser, j'avais développé se don, de chasseur, meilleur chasseur de ma classe, j'avais de la popularité auprès de c'est joli jeunes fillettes. Déjà à cette époque là j'étais surnommé le bad boy des cœurs à prendre.


15 aout 1992 : je n'oublierai pour rien au monde ce jour d'été, cette canicule envahissante tout le pays, les points d'eaux s'amenuisent, la nourriture se fait rare, chasser devient plus une corvée qu'un jeu. Je finis par attraper un cervidé plutôt jeune âgé à peine de quelques mois, mais surtout inexpérimenté. Après plus de deux heures de chasse, je suis épuisé, je tarde à reprendre mon souffle, une respiration régulière, en m'installant près du cadavre, l'air est étouffant, le sol est brulant et sec, c'est irrespirable, mais je me décide enfin de croquer dans cette chair encore chaude et transpirante. A vrai dire, cela faisait plus d'une heure que je lui courrais après, il a fini par s'épuiser, et moi aussi. J'ai mangé qu'une petite moitié laissant l'autre au rapaces, perchés, corbeaux, aigles, vautours attendaient leurs tours. Je repris ensuite la route, plutôt, en quête d'eau, une faim à peine rassasié, j'avais plus soif, que faim, je repartis en trottinant lentement à la recherche de ce liquide précieux, quand un brun d'air se leva soudainement venant chatouiller mon museau, d'abord apprécié, je fus vite intrigué par l'odeur que laisser ce courant d'air, un air peu respirable, qui vous gratte, vous irritez, quelque chose n'est pas normal, je me redresse pour entendre de mon ouïe fine un vol d'oiseau agités fuyant quelque chose, de ma vue perçante pour apercevoir que quelques cervidés fuyaient eu aussi. Mais que se passe t-il? Mes sens en alertes, je ne pus que subitement, voir cet amas de fumée noire obscurcir le soleil brulant, ce ne sont pas des nuages, mais de la fumée.
Une certaine odeur de bruler me montais au naseau, alerte !! la forêt brule. Alors que je devrais faire comme tous ces animaux, fuir, je me dirige vers cette fumée de plus en plus épaisse. Plus je me rapproche et plus je prends conscience de ce qui est en train d'arriver. Nous sommes sur notre territoire, les arbres brûlent, mon territoire brule, je commence alors à accélérer la cadence de mon galop retournant sur le chemin qui menait à notre chalet. Grave erreur que j'avais faite, je fus soudainement, stoppé, littéralement arrêté par cette vision que j'avais devant moi et le cadavre de mes parents essayant de fuir le monstre de feu. J'étais tétanisé par l'ampleur et la férocité des flammes dansantes, tournoyant avec le vent, le temps que je réalise, il était trop tard, mes parents avaient périt dans cet incendie. Il fallut que des cendres encore chaude, viennent me piquer le museau pour que je puisse m'échapper, fuir ce démon orangé. C'est bien plus tard, le soir que je comprenais que j'étais désormais seul et c'est dans cette nuit noire et d'horreur que je crie toute ma peine, ma tristesse, ma peur à des kilomètres sans que personne ne puisse me répondre. Je devenais alors orphelin à l'âge de 12ans


21 décembre 1995 : Comment oublié mon premier hiver en tant qu'orphelin... Je n'avais plus d'abris, plus personne pour me tenir compagnie, ou même avec qui jouer, les mois après l'incendie fut terribles, Mais aujourd'hui, j'ai fait je pense mon deuil, âgé de 15ans oui, le petit loup que j'avais bien grandis, j'étais jeune, mais encore bien robuste, malgré la peau sur les os, je me débrouillais assez pour survivre. Je finis par me trouver une petite tanière, reculer à l'abri, certainement abandonné par son précédent résident qui semblait être un ours à l'odeur. Je décidais de m'y installer, au moins j'avais un abri au cas où le temps venait à changer.


14 Février 2000 : une adolescence difficile, mais je continue de grandir, j'ai trouvé mon rythme de vie, j'ai repris gout aux jeux, c'est fou ce que l'on peut s'amuser seul même avec un cailloux. C'est en revenant d'une chasse vide, oui vide sans butin, que je croisais le chemin d'un autre loup, le premier que je vois depuis des années. Disons même une louve, elle était venue fouiller dans ma tanière, chose que je n'apprécie pas, elle semblait aussi perdue, mais que fait une louve seule ? d'abord méfiant, je l'ai chassé de mon territoire, où je ne l'ai plus revue jusqu'à la nuit tombée, ou c'est deux yeux jaune réfléchissait à l'éclat de la lune, venait de me faire sortir de ma torpeur, elle m'avait ramenée ce qu'il semblait être un lapin, qu'elle avait déposée aux bords de ma tanière, avant de s'asseoir et de me regarder, je n'avais pas très faim, en fait si je mourrais de faim, mais je savais chassé je n'avais pas besoin d'elle, je grognais soudainement en me levant pour l'intimidé, la faire fuir, ce qui ne semblait pas fonctionner, elle restait là se couchant et dévorant le petit lapin, Attendait elle que j'abandonne ma tanière, plutôt mourir, mais elle ne semblait pas agressive, simplement curieuse, je finis par tolérer sa présence, puis finalement accepter de lui laisser une petite place dans ma tanière, aux fils des jours qui passaient, je m'étais trouvé une amie avec qui jouer, courir, me battre gentiment, c'est quand les choses sont devenues plus sérieuses, que cela se gâtait, depuis quelque temps, je suis irrésistiblement attiré par elle, je ne cesse de la suivre partout où elle va, on joue, on court, c'est là que j'ai compris, mes instincts de bad boy étaient bien présents et à vrai dire, les hormones qui vont avec forcement, mais elle était rétive et ne semblait aucunement vouloir ce genre de choses, dieux m'en garde des nombreuses tentatives qu'elle avait maintes fois repousser, j'ai fini par abandonner. Un soir de chasse, ont été à la poursuite d'un jeune élan, vif et coriace l'animal, mais la louve blanche qui m'accompagnait n'avait pas dit son dernier mot, elle avait réussi à lui mordre l'arrière train blessant l'élan qui faiblissait de minute en minute, j'avais eu l'occasion de le choper à la gorge, là aussi j'avais visé juste, il se vidait doucement de ces forces et de son sang, quand il avait franchi le territoire ennemis. Bien trop excité par la chasse je m'étais pas rendu compte de notre erreur, c'est quand je vue trois énormes loups bien plus âgés et virile que je venais de comprendre, ont n'avaient franchis leur territoire. La seule chose à faire dans c'est cas là c'est de fuir, sauf que quatre autres loup venait d'attaquer la louve blanche qui m'accompagnait, faisant alors demi tours pour lui venir en aide, je tombais sur l'Alpha, qui lui ne réfléchissait pas, il était si agressif, si virulent, si féroce, que du haut de mes jeunes années je ne pouvais lutter, j'eus le courage de fuir à temps abandonnant cette louve blanche au destin de la meute, son sort en était jetée. Il était trop tard et je ne l'ai plus jamais revue.


10 juin 2010 : un vagabond solitaire lutte pour sa survie, oui ce vagabond c'est moi, j'ai pris de l'ampleur, de l'assurance aux fils des années et aussi de l'expérience, j'ai parcouru des centaines et des centaines de kilomètres, pourquoi, je ne le sais pas, mon instinct me pousse à chercher encore, durant ce périple, j'ai appris de mes erreurs, j'ai appris à me battre, à ne plus être le louveteau sans défense, j'ai appris à chasser, à nager en traversant les nombreux lacs du pays, mais j'ai un don pour la chasse, je suis un très bon chasseur, je peux maintenant traquer et tuer un élan à moi seul, ou du moins le blesser et le laisser mourir a petit feu, voilà ma technique de chasse, mordre, mordre encore et patienté jusqu'à pouvoir donner le coup fatale, mais j'ai aussi appris la compagnie, cette compagnie que j'eus le temps à peine de savourer avec cette louve blanche, c'est cette compagnie que je recherche. Et je cherche encore.


19 Aout 2018 : je vagabondais, errant entre les arbres de cette forêt immense, à la recherche de quoi manger, de quoi boire, ne serait-ce même qu'une flaque d'eau, pas le moindre son hormis celui des corbeaux, c'est charognards attendent qu'une chose, que je cède à la fatigue, à la faim, à me laisser mourir de soif. Mais il en est hors de question, mes force m'abandonne, je divague, je titube entre les arbres, la langue pendante, à la recherche d'une aide, quelle qu'elle soit, ou bien de mettre fin à mon supplice priant pour ne pas être entré dans le territoire d'une meute redoutable. Je venais de parcourir exactement 536 km depuis ma Géorgie natale, avant de quitter un chemin de terre et de tomber sur un panneau annonçant les frontières de Teekon Creek, dans le sud ouest du Colorado. Je venais d’arrivés dans la ghost town, Une ville atypique et visiblement vide. Mais une petite ville où visiblement on n'essaie pas encore de me chasser. J'ai hâte de rencontrer ces habitants,